La Californie
Jour 4
Los Angeles / Observatoire de Griffith / Beverly Hills / Rodeo Drive
Jour 4 : Los Angeles / Observatoire de Griffith / Beverly Hills / Rodeo Drive
Une fois les bagages rangés dans le coffre de la voiture, nous plaçons la clef du bungalow dans la boîte sécurisée puis nous partons en direction de l’observatoire de Griffith, qui offre une vue panoramique sur Los Angeles – de ses grandes tours jusqu’au panneau de Hollywood – et qui est également mythique pour ses nombreux films – de La Fureur de vivre à La La Land en passant par Terminator – bref, un lieu incontournable. La route pour y accéder est agréable, nous montons dans les hauteurs en longeant des maisons de plus en plus luxueuses. La vue est fantastique, et nous apercevons également en contrebas des villas magnifiques.La rue pour aller au panneau Hollywood Sign est fermée : nous ne pouvons apercevoir ses lettres qu’à une dizaine de mètres. Nous reprenons la voiture direction Beverly Hills pour retrouver l’autoroute ; étant tous les deux fans de David Lynch, nous nous devons d’emprunter la très célèbre Mulholland Drive, une petite route perdue dans la montagne. Nous rejoignons Sunset Boulevard pour arriver en haut de Beverly Hills avec ses demeures de stars démesurées ; nous prenons ensuite Rodeo Drive, un tour rapide devant les magasins de luxe, et nous voilà partis pour San Diego.
San Diego / OldTown
Nous sortons de Los Angeles en direction de Santa Monica et nous empruntons l’autoroute 405. Le système de péage est vraiment au point : le trafic est tellement dense qu’il n’y a pas de barrière de péage, juste une machine qui scanne notre plaque d’immatriculation en roulant et débitera notre carte bleue plus tard. Attention, toutefois, à s’inscrire sur le site des autoroutes américaines en précisant la période de location de la voiture ; sinon, c’est l’agence de location qui débitera le montant du péage avec leur majoration.
Après un peu moins de 2 heures de route, nous arrivons à notre motel, avec le roi de la gaufre, une grande piscine, un jacuzzi et des chambres bordées de palmiers. Nous nous enregistrons à l’accueil – nous avions payé en ligne avant de partir – les papiers sont imprimés, et tout se passe à merveille. Une petite pause sur notre lit king size douillet et nous irons découvrir le vieux San Diego, j’ai nommé le Old Town : le Far West commence à pointer le bout de son nez.
Une fois à l’entrée de Old Town, nous pénétrons dans ce lieu d’une autre époque par un marché où les échoppes proposent divers produits fabriqués sur place ou au Mexique – on sent une très forte influence mexicaine. Nous pénétrons ensuite dans ce village aux allures de Far West : entre saloon, hôtel colonial et la maison de la Wells Fargo, tout est là pour nous plonger à la fin du XIXe siècle.
Nous continuons notre balade vers une place de type hacienda, de nombreuses boutiques offrent encore un large choix de souvenirs ; bien qu’il y ait des magasins traditionnels de souvenirs Made in China, le plus intéressant est de découvrir les oeuvres des artisans locaux : en particulier, le travail de céramique est remarquable.
Nous retournons à notre motel pour choisir le repas du soir : l’après-midi était sous le signe du Mexique, le repas du soir aura donc la même saveur. Nous voilà partis à la recherche d’un restaurant dans Downtown, le centre-ville de San Diego, à quelques minutes en voiture de notre résidence pour la nuit.
Une des premières difficultés sur la route est que, lorsqu’on arrive à un croisement avec un feu tricolore, celui-ci se trouve de l’autre côté de la rue, c’est-à-dire que nous devons nous arrêter juste avant le croisement : il faut oublier nos vieilles habitudes françaises, somme toute bien ancrées ; une autre difficulté est que, quand on veut tourner à gauche, le feu en face passe au vert, pour aller tout droit aucun souci, mais en tournant à gauche nous passons devant le feu rouge qui renseigne les voitures qui sont arrêtées de l’autre côté du carrefour, à notre droite donc… Petite gymnastique pas évidente au début mais, après quelques jours d’attention, cela devient un jeu d’enfant.
Les immeubles de la ville sont pour certains assez beaux. Nous trouvons une place de parking et rejoignons les artères festives et commerçantes de la ville, des avenues avec de nombreux bars et restaurants : après un tour de repérage, nous nous posons dans un restaurant Tex Mex. Visiblement, la cuisine traditionnelle mexicaine n’est pas au menu : la carte est très moderne et le chili con carne est apparemment un plat que les serveuses ignorent, à moins que mon accent n’interfère dans la compréhension… Au final, des tacos servis avec du riz et une purée de haricots font très bien l’affaire, surtout avec une margarita. Après ce bon repas, il ne nous reste plus qu’à regagner notre chambre pour préparer la journée du lendemain.