La Californie

Jour 11

San Francisco / Painted Ladies / Mission Dolores / Le Castro / Union Square / Chinatown / Japantown

Jour 11 : San Francisco / Painted Ladies / Mission Dolores / Le Castro / Union Square / Chinatown / Japantown

Notre programme de la journée est bien rempli ; nous établissons notre parcours quotidien la veille au soir ou le matin au petit déjeuner. 

Nous commencerons par les très célèbres Painted Ladies, ces maisons victoriennes quasi-identiques et magnifiquement décorées. Une belle journée s’annonce, l’air est frais mais le temps est clément. Nous ne sommes pas trop loin de notre premier objectif, et nous ferons les trajets le plus souvent à pied. Nous arrivons devant ces somptueuses bâtisses datant de la fin du XIXe siècle. Un parc surplombe la rue, malheureusement des travaux nous en bloquent l’accès : en effet, tout en haut, ce parc offre un excellent point de vue sur toute la ville.

Mission Dolores

Nous poursuivons notre chemin – les maisons sont toujours surprenantes par leurs couleurs et leurs styles. Elles sont comme accrochées au bitume, et semblent en équilibre tant la pente est forte. Nous arrivons dans un quartier plus hispanique : Mission Dolores est une église catholique à visiter, ainsi que son parc. L’ambiance ici est plus populaire, les avenues sont larges avec des palmiers dans un style qui nous rappelle Los Angeles ; néanmoins, les maisons sont toujours dans le même style victorien. 

Un peu plus loin se trouve le Women’s Building, un centre dirigé par une communauté de femmes qui se battent pour l’égalité des sexes et la justice sociale : le bâtiment sculpté, peint, gravé est une magnifique fresque féministe.

Le quartier regorge de bars et de lieux très tendance. Nous trouvons une pizzeria, dont l’intérieur est aussi incroyablement décoré : San Fransisco est vraiment une ville dans laquelle l’art a toute sa place ; il provient de nombreuses cultures où les communautés s’expriment sur différents supports – murs, trottoirs, devantures – tout ce qui embellit et rend unique ce quartier. Clarion Alley, une ruelle non loin de là, offre une véritable exposition sur l’art de rue : les fresques murales sont splendides, et comportent souvent un message politique ou philosophique.

Le Castro

Nous remontons dans le quartier de Castro pour prendre le métro en direction du centre-ville ; le tramway passe régulièrement devant nous – un style très cubain, inspiré des années 60. L’ambiance de ce quartier se veut festive : des drapeaux arc-en-ciel sont hissés un peu partout dans les rues, et le Castro Theatre trône au centre avec sa superbe façade. Une fois dans le métro, une vendeuse très bienveillante nous explique le fonctionnement des cartes et nous offre même à chacun un ticket… cette ville est magique !

Union Square

Le centre-ville est très différent des autres quartiers : nous sommes entourés de buildings, et le style victorien a disparu pour faire place au XXIème siècle avec ses grands magasins de marques. Le Cable car arrive à son terminus, où se trouve une longue file de passagers qui se préparent à faire un tour dans ce moyen de transport si typique. Ce tramway est en réalité principalement utilisé par les touristes, et dans la modernité de ce quartier, ce Cable car dénote d’autant plus. La Transamerican Pyramid pointe sa tour parmi les hauts immeubles.

Chinatown

Un peu plus loin apparait Chinatown : derrière les immeubles du quartier des affaires se dessine l’Orient avec ses bâtiments de style asiatique et ses décorations de fêtes. Les boutiques se suivent les unes derrière les autres, et les prix sont intéressants pour tout un tas de petits cadeaux. Ce quartier est très dépaysant ; les commerçants sont accueillants et serviables. Après un moment à chiner, nous faisons une pause dans un pub où des employés du quartier des affaires ont apparemment l’habitude de se détendre « afterwork » : diffusion de sport sur grand écran, en mode costume-cravate, une pinte de bière à la main. 

Nous reprenons du poil de la bête avec ce même breuvage – la journée a été longue et commence à se faire sentir dans les jambes. Malgré tout, nous avons envie de rentrer à notre appartement à pied : en chemin, nous trouverons certainement un restaurant pour dîner.

Japantown

Les rues ont tout le charme et la beauté de mes souvenirs de films ou de séries, les câbles des tramways inondant parfois le ciel… le Cable car descend ou monte dans cette ville acrobatique. La brume est souvent présente, l’air est toujours frais. Les avenues ne sont pas excessivement larges, contrairement à Los Angeles – l’ambiance est plus européenne, à l’exception du découpage des rues très symétrique. Ces villes ont une histoire assez récente : seuls les vieux centre-ville ont des ruelles qui serpentent, comme dans le sud de Manhattan à New York. 

En continuant sur Post St, nous arrivons sur la place Japantown Peace Plaza, devant la tour San Francisco Peace Pagoda ; il y a des restaurants japonais tout autour de la place, nous entrons dans l’un d’eux pour déguster des sushi, maki et autres mets nippons – nous voilà requinqués pour terminer notre parcours. 

Juste avant de rentrer, une dernière escale, la visite de fans : la maison victorienne de la série ‘La fête à la maison’, qui se trouve à deux blocs de notre appartement, et pour laquelle il serait impensable, pour ma part, de ne pas faire le détour. La maison est semblable au générique de la série, mais paraît toute petite, les scènes en intérieur étant évidemment tournées en studio. Une pancarte est placée devant le garage, à l’attention des fans de la série, leur demandant de respecter le voisinage pour, surtout, ne pas faire dire aux riverains la célèbre phrase de Stéphanie Tanner, « ça, c’est rude ! » (en VO : ‘How Rude !’)…